5 conseils pour devenir des parents “au top”
5 conseils pour devenir des parents “au top”
Avant de commencer à lire ces conseils, vous devez (et moi en premier lieu) à tout prix vous engager à les tenir. Je vous assure que ce n’est pas le plus dur. Le plus dur consiste à persévérer afin d’y arriver et de réfléchir chaque jour (ou au moins une fois par semaine) ou est-ce que vous en êtes par rapport à votre engagement. Allez, on y va ?
1. Prenez soin de vous-même
Pour devenir un parent au top, vous devez être au top avant vos enfants. Ce qui signifie: Mangez sain, faites du sports, couchez vous tôt. Ne perdez pas votre temps dans des choses inutiles (il y en a tellement de nos jours) qui ne vous apportent pas de valeur ajoutée dans votre quotidien.
Exemple concret: Je reste bloqué devant mon PC jusqu’à 2 heures du matin à suivre mes amis sur Facebook en ingurgitant de bonnes frites bien grasses. Il est tout à fait normal que lorsque mon enfant se lèvera à 7h le lendemain pour que je lui fasse le petit déjeuner (comme les enfants normaux de son espèce) je serai fatigué, les yeux rougeâtres, le ventre lourd, je l’inonderais de cris en le suppliant de me laisser ronfler. Pas très glamour non? L’exemple est un peu exagéré, mais je pense que vous aurez compris ce que je veux dire.
En ce qui nous concerne en effet, nos enfants ont tellement d’énergie que nous ne pouvons nous permettre de ne pas en avoir nous-même : lorsque nous sommes fatigués, notre seuil de tolérance est au plus bas : un rien nous énerves et nous nous emportons beaucoup facilement ! C’est parfois compliqué (surtout quand on a des enfants en bas âge), mais il est primordial de préserver un rythme de sommeil qui nous permette « d’être au top » comme le dit Mathieu.
Savoir « passer le relais » (à son conjoint, aux grands parents etc.) permet aussi de récupérer quand on est trop fatigué pour s’occuper correctement de vos enfants.
2. Soyez le meilleur exemple car vous êtes le champion du monde
Ce point est un peu la suite logique du premier (Rappelez-vous : “Soyez au top”).
Parmi les notions importantes du leadership: Un acte vaut mille paroles. Si votre enfant est en bas âge, vous avez dû remarquer que l’enfant est littéralement un miroir de ses parents. Il fait tout simplement tout ce que vous faites. (Si vous fumez, il fera le geste du fumeur, si restez planté trois heures devant la télé à regarder des séries, votre enfant fera de même etc…)
Avant de demander à votre enfant d’être meilleur, vous devez le devenir avant lui.
Exemple concret : Pourquoi lui dire : “Fumer c’est pas bien !”, alors que vous allumez tout de suite votre clope après? C’est tout simplement dire que vous écouter ne sert à rien, et que vos conseils ne méritent pas d’être suivis.
En effet, nous sommes les premiers modèles de nos enfants ! Autant consciemment qu’inconsciemment ils reproduisent tout nos faits et gestes ; les bons comme les mauvais. N’oublions pas d’ailleurs qu’il y a de fortes chances pour que nos enfants aient plus tard, avec leurs propres enfants, le même style d’éducation parentale que le notre.
3. Cherchez les besoins qui se cachent derrière le comportement de vos enfants
Il est important que nous sachions, en tant que parents, que nos enfants ont une raison de faire chaque chose qu’ils font. Qu’on la connaisse ou non. Même si cette chose en elle-même peut être une chose que nous pensions, en tant que parents, ne pas être une bonne raison ou une excuse valable. Généralement, l’enfant répète souvent la même erreur. Généralement aussi, il se fait gronder ou fesser pour ce comportement désagréable. Mais il persiste. Le fait de comprendre pourquoi l’enfant se comporte ainsi vous aidera à trouver la solution.
Exemple concret: Chaque matin, ma fille n’a pas envie de s’habiller et nous fais –comme on dit ???? – la misère. En essayant de comprendre son comportement, il s’est avéré que ma fille ne veut pas s’habiller avec les vêtements qu’on lui a choisis. Elle veut choisir ses vêtements toute seule, même s’ils ne vont pas ensemble. C’est pas grave, tant qu’on reste à la maison! On essaiera de trouver une solution diplomatique pour lui faire changer ses vêtements pour sortir… ????
Nous avons en effet souvent tendance à penser que son enfant est « capricieux » lorsque nous ne comprenons pas pourquoi il fait « une bêtise », une « colère » etc.
Connaître « les étapes de son développement» pour s’adapter à ses compétences et à ces besoin du moment, apprendre à accueillir ses émotions de manière bienveillante, être à son écoute, chercher des solutions avec lui etc… Voici quelques une des pratiques qui nous permettent tout les jours de dénouer de nombreuses situations.
4. Donnez à chaque problème une grandeur appropriée
Rien ne sert à maximiser les erreurs des enfants. Sachez que nous aussi avons fait et ferons des erreurs dans le futur… Le problème n’est pas de se tromper, mais justement de ne plus se refaire la même erreur dans le même cas dans le futur. Votre enfant est dans une période d’essais. Aussi cruel que ce soit, expliquez lui, que ce qu’il a fait n’est pas approprié et surtout pourquoi. Parlez-lui comme un grand, ce qu’il lui fera prendre conscience et confiance en soi. Je sais que ce conseil est peut-être plus facile à dire qu’à appliquer, surtout s’il s’agit d’un objet cassé ou perdu de valeur, et que vous êtes sous l’emprise de la colère. Pour savoir comment la maîtriser, je vous invite à lire l’article de Camille et d’Olivier : comment évaluer la situation avant d’agir .
Ce qui vous aidera aussi dans ces situations, c’est de développer votre intelligence émotionnelle… Et cela nous amène au cinquième et dernier point:
5. Engagez-vous à leur enseigner l’intelligence émotionnelle.
Ce sujet est celui que j’enseigne et que je propose de développer ensemble sur mon blog. Bien que le sujet est vaste, je vous propose néanmoins deux points qui vous permettrons d’y voir un peu plus clair.
L’intérêt de l’intelligence émotionnelle est qu’en plus d’enseigner à votre bambin l’autogestion, nous l’aidons à apprendre et à gérer ses émotions. Parmi eux:
1. Le self-control ou l’auto-apaisement.
Contrairement à ce que l’on pourrait croire, les enfants n’apprennent pas à s’apaiser tout seul en les laissant pleurer. La parole “Laisse-le pleurer il se calmera tout seul” est à enterrer. Le seul résultat que cela apporte est que l’amygdale (le cerveau émotionnel) devient tout simplement sur-active et excitée, ce qui se manifestera plus tard dans la vie sous des formes plus ou moins désastreuses psychologiquement. Personnellement je me rappelle toujours d’une situation où on m’avait enfermé dans une chambre à clef pour me punir et je criais et personne ne venait m’ouvrir… La bêtise que j’avais faite, je ne m’en rappelle même plus, mais par contre le mauvais souvenir de cet épisode est ancré en moi à l’ instant ou j’écris ses lignes. Et je suppose que vous aussi devez avoir un sale souvenir du genre. Encore une raison de plus, de suivre mon conseil…
La solution:
Quand un bébé, ou un enfant, pleure et se fait calmer par ses parents, son corps répond à cette action par l’envoi d’ocytocine et d’autres substances biochimiques apaisantes. Ce qui en résulte biologiquement c’est la solidification des voies neuronales grâces à ces hormones auto-apaisantes. Voilà donc comment développer la capacité à se calmer d’un enfant…
2. Témoignez de l’empathie avec leurs émotions.
Ecoutez-les quand ils ont des sentiments à exprimer. Cela prendra la forme de mots ou d’actions. Mais le plus souvent, les enfants juste besoin de nous pour leur faire sentir la sécurité de notre présence alors qu’ils pleurent ou ont de la rage à évacuer. Souvent, ils ne seront pas en mesure d’exprimer ce qu’il les a bouleversé correctement. Mais l’attention que vous allez lui porter l’aide à apprendre à accepter et à traiter leurs émotions, de sorte qu’ils puissent avoir le dessus ceux-ci et non pas le contraire.
Il est clair que laisser pleurer son enfant arrange rarement les choses. Apprenons plutôt à reconnaître , les besoisn de son bébé, à écouter et à accueillir les émotions de son enfant sans le juger. Il saura d’autant mieux gérer ces moment difficiles par la suite.