Bill Gates alerte contre une éventuelle nouvelle pandémie qui menace l’humanité
Bill Gates alerte contre une éventuelle nouvelle pandémie qui menace l’humanité
« Chaque jour, le paludisme tue un enfant toutes les deux minutes »
« Les moustiques ne pratiquent pas la distanciation sociale. Ils ne portent pas de masque », c’est avec cette phrase que Bill Gates commence son texte publié en août dernier. L’article mis en ligne sur son blog (Gates Notes), explique que pendant que les autorités sanitaires du monde entier luttent contre le coronavirus, les moustiques continuent de sévir. Ceux qu’il considère comme « l’animal le plus meurtrier du monde » continuent d’infecter des millions de personnes avec le paludisme. Une maladie qui, rappelle-t-il, tue un enfant toutes les deux minutes chaque jour.
Si la covid-19 a été la première grande épidémie de notre siècle, force est de constater qu’elle ne sera peut-être pas la dernière. C’est en tout cas ce que suggère Bill Gates. Dans un article publié sur son blog, l’homme d’affaires et philanthrope américain met en garde contre une éventuelle nouvelle pandémie, qui serait provoquée par le paludisme.
« Les responsables de la santé ne doivent pas négliger le paludisme »
Pour éviter une éventuelle épidémie de paludisme, il est important, insiste Bill Gates, que les responsables de la santé arrivent à relever le défi de contrôler la pandémie actuelle tout en veillant à ce que cette maladie ne soit pas négligée. Pour cela, il explique qu’il est crucial de poursuivre les campagnes de lutte contre le paludisme afin de fournir les équipements de protection nécessaires, les traitements antipaludiques et les interventions éprouvées. Tout cela, en veillant à ce que les agents de santé n’exposent pas leurs communautés au risque de coronavirus.
« Débarrasser le monde du paludisme sauvera des millions de vies »
Pour conclure, Bill Gates rappelle que les progrès réalisés dans la lutte contre le paludisme sont « l’une des plus grandes réussites mondiales en matière de santé ». Si le patron américain estime que d’ici le printemps prochain les vaccins – notamment ceux développés par Pfizer/BioNTech –
« devraient commencer à avoir un impact global », la pandémie que nous vivons reste la preuve qu’il est important de veiller à éradiquer le paludisme. Auquel cas, le virus continuera à mettre en danger les communautés les plus vulnérables. Se débarrasser du paludisme, c’est sauver des millions de vies et participer à construire des communautés plus saines et plus prospères.