Élection à la CAF : qui épaule le candidat et milliardaire sud-africain Patrice Motsepe ?
Élection à la CAF : qui épaule le candidat et milliardaire sud-africain Patrice Mots Epe ?
Le 12 mars à Rabat, l’homme d’affaires briguera la présidence de la Confédération africaine de football. Voici les piliers de sa stratégie de campagne.
La candidature de Patrice Mot sepe,
59 ans, dixième fortune du continent selon le dernier classement du magazine américain Forbes,
a d’autant plus été remarquée que le président sortant, Ahmad Ahmad, est affaibli par des ennuis disciplinaires.
Le Malgache a en effet été suspendu le 19 novembre dernier par la Commission d’éthique de la FIFA,
avant d’être remis dans la course par le Tribunal arbitral du sport (TAS).
La Confédération africaine de football (CAF) connaîtra son nouveau président le 12 mars. Dernier rebondissement dans une campagne qui n’en manque pas :
le retour d’Ahmad Ahmad, un temps écarté pour des soupçons de détournements de fonds.
Cette fois, le processus électoral pour la présidence de la Confédération africaine de football (CAF) est vraiment lancé.
Dès le mois de décembre, cinq candidats – Ahmad Ahmad (Madagascar), Ahmed Yahya (Mauritanie), Augustin Senghor (Sénégal), Jacques Anoufa (Côte d’Ivoire),
Patrice Mots Epe (Afrique du Sud) – avaient adressé leur dossier à la CAF.
Puis ils n’ont été plus que quatre, après que la suspension d’Ahmad par la Fifa en novembre, notamment pour abus de pouvoir et détournement de fonds,
a poussé la Commission de gouvernance de la CAF à rejeter la candidature de l’insulaire, le 8 janvier.
Mais depuis le 29 janvier, le Malgache est revenu dans la course, à la faveur du verdict rendu par le Tribunal arbitral du sport (TAS), devant lequel il avait interjeté appel de sa suspension.
Le TAS ne l’a pas blanchi des soupçons qui pèsent contre lui, mais a jugé que, dans l’attente de son jugement sur le fond le président sortant de la CAF pouvait reprendre ses fonctions.
Et accessoirement relancer sa campagne…
Le surlendemain, Ahmad Ahmad a donc repris son fauteuil de président de la CAF au Congolais Constant Omari, qui avait été chargé d’assurer l’intérim.