5G, services financiers, marchés de croissance… Le nouveau cap très « tech » de Vodacom
5G, services financiers, marchés de croissance… Le nouveau cap très « tech » de Vodacom
« Nous recherchons de nouvelles sources de revenus et de nouveaux domaines de croissance », confie Shameel Joosub, DG du géant africain des télécoms.
Embauché par Vodacom à 23 ans, en 1994,
l’actuel directeur général de l’opérateur sud-africain,
Shameel Joosub, a été témoin de l’évolution du groupe, passé en quelques années de l’échelle locale à une dimension panafricaine.
Premier opérateur d’Afrique du Sud, avec plus de 40 millions de clients,
le groupe est désormais présent au Lesotho (1,7 million de clients),
au Mozambique (7,7 millions), en Tanzanie (15,5 millions),
en RDC (13,8 millions) et au Kenya grâce à une participation dans Safaricom (35,6 millions).
Fin décembre 2019, il a repris à Safaricom la direction de Vodafone Ghana,
et a acquis mi-2020, cette fois en coentreprise avec Safaricom, la marque M-Pesa.
Sur chacun de ces marchés clés, Vodacom figure parmi les trois premiers opérateurs de télécommunications, voire est le leader du marché.
Au cours de l’exercice clos le 31 mars 2020, le groupe Vodacom a réalisé un chiffre d’affaires de 90,1 milliards de rands (4,5 milliards d’euros),
dont 69,5 milliards de rands pour le marché sud-africain.
Cap sur les services financiers et l’Internet des objets
Pour accélérer sa stratégie africaine, le groupe a modifié sa structure,
faisant de Vodacom Afrique du Sud une entité autonome supervisée par Balesh Sharma, ancien PDG de Vodafone Idea et ancien directeur général de Vodafone India,
Shameel Joosub assumant de son côté le rôle de directeur général pour l’Afrique.
Un modification qui vise à la fois à préparer la succession à la tête du groupe et à libérer son actuel patron, qui « assumait les deux rôles ».
« Cela me donne le temps de me concentrer sur les nouveaux domaines de croissance et les nouvelles opportunités à venir, en Afrique du Sud comme sur nos marchés »,
déclare Shameel Joosub,
qui cite notamment « les services financiers, les services numériques, de l’Internet des objets [et] les filiales dans lesquelles nous avons investi ».